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Histoire d'un coureur

26 août 2012

Compét du jour

Salut lecteur,

 

Comme prévu j'ai participé à une compétition aujourd'hui, un 10 km. C'est une expérience à vivre... Une compétition est un moment de souffrance, de plaisir, de joie, de plénitude.

Aujourd'hui j'ai pris plus de plaisir que je n'ai souffert. Non seulement j'ai bien géré ma course mais je n'ai pratiquement eu que du plaisir: avant, pendant et après. Le temps était idéal, j'étais reposé depuis ma dernière course. J'ai donc pu partagé cette course avec des amis des inconnu(e)s. Car la course à pied est un moment de communion avec les autres, avec soi-même.


Le néophyte se fera surprendre, c'est un sport individualiste qui se vit et se partage avec d'autres êtes humains dans un esprit de tolérance, de convivialité, de respect d'autrui... Que l'on s'entraine seul ou en groupe, notre corps est là, tyranique. Il nous rappelle que nous sommes peu de chose et que nous devons compter avec lui. En compétition, il est au diapason de nos envies, nos douleurs se font oublier, notre corps nous aide à nous dépasser.

Sensation étrange, presque schrizofrénique... Notre corps c'est nous mais c'est aussi un autre. En compétition corps et esprit ne font plus qu'un. Et souvent lorsqu'on flanche c'est à cause du mental, rarement à cause de notre corps.


Ces sensations différentes (entrainement/compétition), tous les coureurs les connaissent. La compétition est l'accomplissement d'heures de travail, parfois d'abnégation, de plaisirs aussi.

Je ne me suis jamais senti aussi zen qu'après une course. Outre les endorphines libérées, le partage avec les autres coureurs, la douche après l'effort, la communion corps/esprit font que je suis bien, heureux, dans la ouate...

Et c'est pourquoi je cours... Je vis... Je revis depuis que je cours.


A bientôt, sportivement, Ben.

 

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23 août 2012

Bienvenue

Nous sommes le 23 août 2012 et je vais commencer ce journal. Il ne sera pas quotidien. Il sera le reflet de mes émotions de runner. Au grè des lignes que j'écrirai, j'essayerai de les faire partager ; et qui sait, de donner l'envie à certains de chausser des runners et de partir...


Car courir libère, apaise, , rend heureux. Courir c'est ressentir, c'est vivre, c'est être.


Enfin, pour notre corps c'est bénéfique: on perd du poids, on renforce ses os, on combat la sédentarité. Courir est le meilleur antidépresseur et c'est un médicament.

 

A bientôt, dimanche je fais une compétition.

 

 

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